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Fond d’investissement

Épargner pour la sécurité, pour des projets, pour la retraite, est un acte courant. Dans une société de droit, cet acte fait l’objet de règles qui prévoient de façon précise les relations entre l’investisseur et les professionnels de la finance, et qui organisent les informations, les procédures et les protections.

On peut acheter en Bourse des actions ou des obligations, ou sur le marché immobilier on peut acquérir un appartement ou une maison. Ces activités sont réglementées de longue date. Mais la grande tendance des dernières décennies a été la multiplication des « fonds d’investissement » : on rassemble l’épargne d’un nombre plus ou moins important de particuliers, et on investit cette « collecte » dans certains « actifs » (actions, obligations, immeubles, forêts, etc.). Les particuliers font ainsi des placements indirects.

La réglementation qui s’applique aux « fonds d’investissement », forme moderne et courante des placements, est désormais harmonisée.

Traditionnellement, la finance s’intéressait aux « valeurs mobilières », les actions et les obligations (d’où l’expression de « papier »). De très nombreux fonds ont été conçus à partir de ces deux types d’actifs, avec peu à peu la mise en place de procédures de fonctionnement, d’information, de contrôle, dans l’objectif d’assurer la protection des investisseurs.

Progressivement, l’activité des financiers et leurs procédures ont été élargies à d’autres actifs… que l’on appelle “alternatifs” par opposition aux actifs classiques que sont les actions et les obligations.

L’immobilier, de ce fait, entre dans la catégorie des actifs alternatifs. Ce n’est peut-être pas flatteur pour lui qui constitue en réalité l’essentiel de la richesse accumulée, mais c’est ainsi que le vocabulaire a été formé.

L’immobilier est donc un actif alternatif, et les fonds qui seront investis dans une proportion plus ou moins grande en immobilier seront ainsi des « fonds d’investissement alternatifs ». On parle alors d’investissement Pierre- Papier.

Dans la pratique, la réglementation distingue deux types d’investisseurs :

  • Les « investisseurs professionnels » qui sont prêts à échanger une moindre protection contre une plus grande souplesse d’action. Certains fonds pourront leur être proposés, dotés d’un appareil de contrôle plus léger.
  • Un « investisseur professionnel » se définit à partir de critères spécifiques (de fortune, d’expérience d’investisseur, d’acceptation de risque, etc., la réglementation exige la signature d’un formulaire très précis.
  • Tous les autres sont des « investisseurs non professionnels » et il est autorisé de leur proposer sous certaines conditions d’investir également dans des fonds immobilier.

Dès lors il y aura société de gestion, organisme de conservation, expertises immobilières, contrôles par commissaire aux comptes, liste des informations à communiquer aux investisseurs avant leur souscription et à différentes étapes de la vie du fonds.

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